Les équipes

L’Établissement Public de Coopération Culturelle ésad Valenciennes est une école supérieure publique habilitée par le ministère de la Culture. Elle est membre de l’Association nationale des Écoles supérieures d’Art (ANdÉA) et du réseau transfrontalier d’art contemporain 50° nord - 3° est.

L'équipe administrative

  • Stéphane Dwernicki
    Directeur
  • (poste vacant)
    Administration
    03 27 24 80 15
  • Florian Bulou Fezard
    Responsable des études et des relations internationales
    03 27 24 80 20
  • Baptiste Boumard
    Bibliothécaire
    03 27 24 80 21
  • Delphine Duong
    Chargée de la communication
    03 27 24 80 18
  • Caroline Lefebvre
    Comptable et assistante administrative
    03 27 24 80 16
    compta@esad-valenciennes.fr
  • Cathy Lagodzinski
    Secrétaire pédagogique
    03 27 24 80 19
  • Manasor Amazoz
    Adjoint technique
    Régisseur bâtiment
    03 27 24 80 12

    Garam Choi
    Adjoint technique
    Atelier informatique et numérique
  • Julian Grollinger
    Adjoint technique
    Atelier photographie
  • Jean-Baptiste Talma
    Adjoint technique
    Atelier volume
  • Fabienne Boulanger
    Agente d'entretien
  • Yamina Elkebaili
    Agente d'entretien

Pour contacter les équipes par mail :
prenom.nom@esad-valenciennes.fr 

L'équipe pédagogique
  • Lucile Bataille et Sébastien Biniek (Structure bâtons)
    Éditions

    Léa Barbier
    Design
  • Jean-François Caro
    Anglais

    Maëlle Dufour
    Volume
  • Ludovic Duhem
    Philosophie
  • Axelle Grégoire
    Design
  • Nicolas Guiet
    Couleur/Espace
  • Elizabeth Hale
    Histoire et théories du design
  • Christophe Leclercq
    Histoire sociale de l’art
  • Christl Lidl
    Vidéo, Vidéo 360°, VR
  • Martial Marquet
    Design, Matériaux, Maquettes
  • Delphine Mazur
    Gravure, Dessin

    Jonathan Pêpe
    Conception 3D
  • Alexandre Perigot
    Image photographique

    Bertrand Planes
    Vidéo
  • Nicolas Verschaeve
    Design, Ressources, Matériaux

Lucile Bataille et Sébastien Biniek - Structure bâtons 

" Lorsque nous avons choisi de démarrer notre studio, le choix d’un nom s’est révélé être une étape aussi anodine que décisive.
Structure bâtons est l’identité sous laquelle nous avons fait le choix de nous abriter. Elle est aussi le point de départ de notre approche de designers : la notion de structure renvoie à une forme architecturée, un modèle qui crée du lien entre différents éléments pour former quelque chose de plus grand. La structure est une forme simple qui sert aussi bien la construction d’un projet, qu’à la constitution d’un savoir déduit et synthétisé. Le bâton est une analogie vernaculaire concrète. On évoque ce segment de bois rectiligne – qu’on utilise tantôt comme une lance, tantôt comme un outil de tracer – pour parler d’une ligne droite reliant un point A à un point B. Les écritures bâtons sont des lettres simples réduites à leur structure fondamentale, leur squelette. Par ces deux termes, l’un abstrait, l’autre concret, Structure bâtons évoque doublement notre besoin de construire du sens et la nécessité pour cela de réduire les choses pour les comprendre, les transposer, les traduire et les abstraire. Parce que la construction de sens est un travail inépuisable, nous investissons une grande partie de notre énergie à faire émerger un sens commun avec nos interlocuteurs ". 

Structure bâtons a été fondée en 2014 par Lucile Bataille et Sébastien Biniek. Leur association permet un fonctionnement à géométrie variable allant du design graphique au commissariat, des ateliers ouverts aux outils didactiques, du dessin de caractère aux formes éditoriales. C’est à travers différentes collaborations et résidences de design que se déploient des recherches dialectiques tournées vers les individus, leurs modes d’existences et leurs constructions visuelles. 

Léa Barbier

Artiste et designer diplômée de l’ésad Valenciennes et de l’ESAD de Saint-Étienne, Léa Barbier conçoit des gestes, objets ou installations qui convoquent et questionnent la relation entre individu et objets sous l’angle affectif, sociologique et technique. Depuis 2013, elle explore ce sujet à travers une pluralité d'expériences, dans l'enseignement, au sein de l'équipe éditoriale de la revue de recherche Azimuts (La Refabrication), dans le cadre de projets de commissariat (Tu nais, tuning, tu meurs, Biennale Saint-Étienne 2015), ou encore de projets de recherche. Au sein du collectif Faubourg 132, aux côtés de Jason Michel et Justine Pillon, dans un dialogue constant entre art et design, entre analyse et prospective, entre réalité et fiction, elle mène une diversité d’actions, éprouvant des formes et temporalités multiples, de l’objet manifeste d’un schéma local de revalorisation, à l’intervention spontanée dans l’espace public avec une Machine à voir le futur, jusqu’à un ensemble de dispositifs mobiles permettant de transmettre et d’apprendre au sein de structures sociales. Investissant ces formes d’interventions, au cœur de milieux spécifiques ou de l’espace public, guidée par l’envie de mettre en perspective ce qui compose la société et d’accompagner le public dans le développement de son pouvoir d’agir, il s'agit de défendre un design qui prête attention, fait avec et prend en compte.

Florian Bulou Fezard

Diplômé en design (École Boulle), architecte DEA (ENSA Paris-La Villette), doctorant en philosophie esthétique à l’université Paris-Nanterre – HAR EA 4414. Il travaille sur les interférences entre espaces architecturés et espace littéraire, sur les tensions produites dans le processus d’écriture par une théorie du design graphique et de l’architecture. Dernières publications : « Mineure Lieux Passants » codirigé avec Manola Antonioli (Multitudes n°83, Paris, juin 2021) ; « Entre les lignes : anthropologie, littérature, arts et espaces », avec M. Antonioli (Sesto San Giovanni, Mimésis, 2021) ; « In-between : hybridation des pratiques artistiques et nouveaux formats de la recherche », avec M. Anotnioli et G. Rouvillois (Paris,Loco, 2022).


Jean-François Caro 

Jean-François Caro est traducteur littéraire. Son travail porte principalement sur l’art moderne et contemporain, la musique, la littérature et les sciences humaines. Il a notamment traduit Rétromania de Simon Reynolds, Utopia de Bernadette Mayer et Parler aux frontières de David Antin (avec Camille Pageard). Il collabore régulièrement avec des artistes, des institutions et des revues d’art et de design. Avec Marie Lécrivain, il codirige depuis 2012 La Houle Éditions, structure éditoriale dédiée à la publication de livres d’artistes et de littérature et à des projets collectifs réalisés via l’imprimé, l’enregistrement ou le web. Il enseigne l’anglais à l’ésad Valenciennes depuis septembre 2021. 


Maëlle Dufour

Maëlle Dufour est une artiste visuelle qui vit et travaille à Bruxelles (Belgique). Elle est lauréate du HISK (Institut Supérieur des Beaux-Arts) Gand 2022-23. Elle a étudié la sculpture à L’ENSAV La Cambre (Bruxelles) et à la Finnish Academy of Fine Arts (Helsinki).  Depuis 2014, elle a participé à de nombreuses expositions en Belgique et à l’étranger, notamment à la Triennale Art Public (BE), la Biennale de Mulhouse (FR), Artagon III (présidée par Hans Ulrich Obrist à Paris, FR), la Biennale Artour (BE), Free Space for Arts (Helsinki, FI) et Sartene Cultural Centre (FR). Ses œuvres sont régulièrement présentées dans des institutions artistiques comme le BPS22 (BE), la Kunsthal Extra City (BE), le Kanal Centre Pompidou (BE), le Centre Wallonie Bruxelles de Paris (FR), l’Universidad de Conception (CL) et le Delta (BE). En 2019, elle présente deux expositions personnelles aux Brasseurs et à L’ISELP (BE). En 2021, elle réalise une exposition en duo à la MAAC, Maison des Arts Actuels des Chartreux (BE). Elle a également été invitée en résidence à RAVI (Liège, BE), MAAC (Bruxelles, BE), Shake Résidence Nomade (Tunis, TU), Drugstore Beograd (Belgrade, SR), Cinema Mele (Pizzo, IT), BPS22 (Charleroi, BE) et Alumi Startwell (Amsterdam, NL). En 2022, elle a réalisé une œuvre pérenne pour la prison de Haren. Son travail a reçu des prix et des bourses, dont le « Prix Sofam, 2019 », le « Prix de la Commission des Arts de Wallonie, 2018 », le « Prix du public de la Jeune Sculpture de la FWB, 2020 », le « Prix Macors, 2021 », « Le Prix d’encouragement de Sculpture, 2021 » à l’Institut de France, les bourses «Aide à la création, 2019 et 2021», « Un Futur pour la Culture, 2021 », « Cocof, 2021» et « Vocatio, 2022», ainsi que le « Prix du Hainaut 2018 », à travers lequel elle a publié un livre « Construire la ruine » en novembre 2021 avec l’éditeur CFC.

Ludovic Duhem 

Ludovic Duhem est artiste et philosophe. Il enseigne la philosophie de l’art et du design à l’ésad Valenciennes où il coordonne la recherche au sein de l’Unité Recherche Hyper.Local. Ses recherches portent sur les relations entre esthétique, technique et politique, qu’il développe selon une théorie personnelle intitulée « techno-esthétique », prolongement critique de la pensée de Simondon dont il est par ailleurs un spécialiste. Dans le domaine du design, ses recherches portent sur l’élaboration d’un design éco-social pour répondre aux enjeux critiques contemporains. Ses dernières publications sont Design écosocial. Convivialité, pratiques situées et nouveaux communs (avec Kenneth Rabin, It : éditions, 2018), Design des territoires. L’enseignement de la biorégion (avec Richard Pereira de Moura, Eterotopia, 2020) et Écologie et technologie. Redéfinir le sens du progrès (avec Jean-Hugues Barthélémy, Éditions Matériologiques, 2021). 


Stéphane Dwernicki 

Stéphane Dwernicki vit et travaille à Paris depuis 1986. Designer diplômé des Arts Décoratifs de Nice en 1985, il travaille au début sur différents projets dans le cinéma d’animation et en prise de vue réelle, avant de poursuivre son activité comme indépendant. Il intervient ensuite dans de nombreux domaines tels que le design de mobilier, l’aménagement intérieur et la scénographie d’exposition comme « Digital Solid » à Valenciennes. Il collabore avec différents cabinets d’architectures tels F. Jung, A. Moatti, et A. Ketoff. En 2010, il crée MMXI avec A. Nossovski, architecte, une agence hybride architectures/design pour « toucher à tout ». Ils collaborent avec différents artistes comme Laurent Saksik et sont sélectionnés sur plusieurs concours comme le monument en hommage aux OPEX. Ils gagnent en 2012 le concours Ideal Home avec l’artiste Nathalie Talec (« Gimme shelter », Saint-Étienne la cité du design). En 2014, il participe avec l’agence A. Moatti à la scénographie pour le concours du projet de pavillon français de l’exposition universelle de Milan 2015. Ces différents travaux le conduisent à explorer de nombreux logiciels et la façon d’utiliser les outils numériques dans la conception de projet. Soutenu par une solide maîtrise de ces applications, son travail le conduit à explorer la notion de simplexité : équilibre entre forme primaire d’apparence simples, et structure qui peut être néanmoins complexe. Il enseigne l’infographie 2D/3D à l’ésad Valenciennes. 


Axelle Grégoire 

Axelle Grégoire est architecte. Elle a occupé pendant cinq ans un poste de cheffe de projet au sein du pôle « urbanisme et grand territoire » de l’agence de paysage BASE (Paris). En 2016, elle lance le studio Omanoeuvres (cartographie/jeu/récit) dans le cadre duquel elle mène des expérimentations dessinées, développe des jeux coopératifs et des protocoles de médiation pour servir la représentation des territoires et leur réécriture. Elle travaille actuellement sur la question de l’agentivité du dessin à partir des imaginaires et des représentations de l’arbre urbain dans le cadre d’une thèse au CESCO du Muséum National d’Histoire Naturelle sous la direction d’Anne-Caroline Prévot. Membre de la plateforme de recherche S. O. C. (Société d’objets cartographiques), elle a récemment publié avec F. Ait-Touati et A. Arènes, Terra Forma, manuel de cartographies potentielles (B42, 2019 – MIT Press, 2022). Elle enseigne le dessin d’espace et le projet de design à l’ésad Valenciennes depuis 2020. 

Nicolas Guiet 

Nicolas Guiet vit et travaille à Montreuil. Diplômé de l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, il étend la notion de peinture à la troisième dimension et intègre l’architecture comme élément essentiel de sa création. Posées au sol, accrochées au plafond ou placées aux angles des murs, ses œuvres sondent l’idée du tableau, en le pensant en terme de volume. Ses formes abstraites et géométriques, souvent nées d’un souvenir ou de réminiscences de la mémoire sont, a priori, non identifiables. Elles sont saisies dans leur immédiateté, comme des sortes de représentations mentales générales, de concepts. Lauréat du prix international de peinture « Novembre à Vitry » en 2007, il réalise sa première exposition personnelle à la galerie Jean Fournier en septembre 2008.


Elizabeth Hale 

Elizabeth Hale est designer-chercheure et enseignante en théories du design à l’ésad Valenciennes. Après l’obtention de son DNSEP design à l’ESBA d’Angers, elle poursuit ses études au sein du Cycle Design et Recherche de l’ESAD de Saint-Étienne. Au sein du CyDRe, elle est notamment co-commissaire des expositions la Gueule de l’emploi et la Table des négociations présentées lors des 10e et 11e éditions de la Biennale Internationale Design de Saint-Étienne. Son travail qui porte sur l’hypothèse d’un design documentaire qui questionne l’ambition du design, l’a notamment emmenée à examiner l’organisation spatiale et sociale de la Jungle de Calais, les droits des travailleu·se·r·s sans papiers en France, l’impact néfaste du design dans un village rural du sud de la Chine ou l’organisation du Contre G7 de 2019 dans le Pays-Basque... Son travail a notamment été présenté à la Cité du design de Saint-Étienne, au Centre Georges Pompidou, au Sommet Mondiale du design, au TU de Delft... Membre de l’équipe de chercheur·e·s du Pavillon Français de la Triennale de Milan en 2019 et membre de l’équipe éditoriale et rédactionnelle de la revue de recherche en design Azimuts de 2016 à 2021, elle a aussi rédigé des articles et textes pour les revues Design and Culture, Après la Révolution, et les ouvrages Extended French Theory & the Design Field... On Nature and Ecology. A Reader et Design. De la nature à l’environnement. Nouvelles définitions... 


Christophe Leclercq 

Christophe Leclercq a travaillé en tant que chef de projet de 2004 à 2010 au CITU, laboratoire de recherche interdisciplinaire des universités Paris 8 et Paris 1. Pendant cinq ans, il a été responsable de la mise en relation d’artistes et d’ingénieurs et de la gestion de leurs collaborations, assurant le développement de projets expérimentaux en art et patrimoine ainsi que la promotion et la diffusion de leurs recherches via des expositions, ateliers et conférences. Sa recherche est basée en grande partie sur les archives numériques de l’histoire de l’art et d’autres projets artistiques (E. A. T. Datascape). Il a également collaboré avec Anarchive sur une série de DVD, de livres et de ressources Internet conçus pour permettre l’exploration de l’œuvre globale d’un artiste à l’aide de divers documents d’archives. Il a notamment agi comme chef de projet du projet ERC AIME (« Une enquête sur les modes d’existence »), dirigé par Bruno Latour de 2011 à 2015. Il a co-dirigé et co-édité avec Bruno Latour l’exposition et le catalogue Reset Modernity ! (2016, ZKM | Centre pour l’art et les médias Karlsruhe/MIT Press). Après avoir collaboré au projet « État de l’Art » (2016-2018), il travaille à la définition d’une histoire sociale de l’art numérique et une approche environnementale de l’art qui s’intéresse à la vie des œuvres ainsi qu’aux divers acteurs qui leur sont associés. Il est actuellement chercheur associé au médialab, enseignant en histoire de l’art et humanités numériques à l’école du Louvre, et professeur d’histoire et théorie de l’art à l’ésad Valenciennes. 


Christl Lidl 

Christl Lidl est une artiste multimédia. L’ensemble de ses pièces artistiques est régulièrement présenté dans des festivals et des expositions en Belgique, en France et à l’international. Elle enseigne la vidéo et le multimédia. Elle est membre de l’unité de recherche « Hyper.Local » des écoles supérieures d’art et de design des Hauts-de- France. Elle développe depuis 2008 un atelier de recherche et création qui interroge les principes de narration et de scénographie spécifiques à l’espace à 360°. Le projet de recherche « ESPACE(S) 360°/VR Narrations et dispositifs scénographiques dédiés » qu’elle mène depuis 2018 a été soutenu par le ministère
de la Culture et a donné lieu aux d’études « UBIQ#1 » sur les dispositifs immersifs 360° VR/ XR. Elle collabore avec Christophe Chaillou, informaticien (Laboratoire CRISTAL, Centre de Recherche en Informatique, Signal et Automatisme) et Matteo Treleani, sémiologue, maître de conférences en communication à l’Université Côte d’Azur, dans le cadre d’une recherche tripartite, art, science et sémiologie. L’application IIVIMat dédiées à la création en VR issue de cette collaboration a été présentée dans le cadre du salon professionnel Laval Virtual en 2021. Elle enseigne la vidéo et la réalité virtuelle à l’ésad Valenciennes. 


Martial Marquet 

Martial Marquet est architecte DESA HMONP et designer. Diplômé de l’école Spéciale d’Architecture (Paris) en 2009, après un passage à SCI Arc (Los Angeles), il obtient un post-diplôme à l’ENSCI-Les Ateliers en 2012. Il a collaboré par la suite avec des architectes ou des artistes comme Bernard Tschumi et Didier Faustino. Il crée son studio en 2015 et développe une pratique pluridisciplinaire où se croisent l’architecture, la scénographie et le design. Dans cette approche, Martial Marquet porte la même attention à l’usage final qu’au processus de conception et de fabrication du projet. Ses réalisations dévoilent le jeu de construction et d’assemblage, conférant à ses constructions, une dimension sculpturale. Depuis plusieurs années, il se consacre à la conception d’espaces de convivialité et d’accueil, tant dans l’espace public que le paysage. Architectures, mobiliers, installations et objets sont conceptuellement et structurellement envisagés comme les vecteurs d’une narration qui réinvente l’espace social. Depuis une dizaine d’années, Martial Marquet consacre une partie de son temps à l’enseignement : il est aujourd’hui maître de conférence, associé à l’école Nationale Supérieure d’Architecture de Versailles, et enseigne le projet design et la culture des matériaux à l’ésad Valenciennes. 


Delphine Mazur 

Diplômée de l’Esa Bourges en 2001, Delphine Mazur est artiste plasticienne. Elle pratique et enseigne la gravure et le dessin, et interroge la notion de transmission par l’art auprès également d’un public de pratiques amateurs (enfants/adultes). Artiste de la précision et captation. Captation : dessiner, tracer, c’est enregistrer le temps, des états du monde, une présence aux choses et au devenir. Le monde est complexe et ses représentations multiples. Le travail artistique de Delphine Mazur s’opère dans une double circulation entre la pensée et l’acte et s’adapte selon les contextes traversés dans un territoire en mouvement permanent. Le dessin comme pensée en mouvement, au plus près d’une pulsation de vie, relation simple et essentielle voir parfois proche du vernaculaire. Lieu privilégié de l’expérimentation et de la proximité de pensée, du trait et de sa mémoire. 


Alexandre Perigot 

Ouvert à toutes les disciplines – vidéos, installations, photographies, musique, danse –, Alexandre Perigot travaille à débusquer les signes de la spectacularisation de notre société. Le territoire de ses œuvres se situe dans la zone de turbulences à l’interface de l’espace social et de la constitution du moi singulier. Vigilant à la réalité du monde et à ses multiples manifestations dans notre société, il ne cesse d’être préoccupé par les mécanismes illusoires d’identification : comment se laisse-t-on séduire par l’apparence, en particulier celle qui façonne l’image de la célébrité ? Les modèles de représentation de la réalité, notamment au travers des jeux vidéo, n’induisent-ils pas des comportements au quotidien ? Se sert-on de l’identité extraordinaire que l’on prête imaginairement aux stars comme d’un moule pour créer sa propre identité ? (extrait biographie MAMCO Genève). Alexandre Perigot a participé à de nombreuses expositions internationales personnelles et collectives, Biennale de Venise – Jérusalem – Lublin – Istambul, Tramway Glasgow, Spiral hall Tokyo, Walker Art center Minnéapolis, Fondation Berardo Lisbonne, Galleria Arsenal Bialystok, Kunstmuseum Wolfsbourg, Centre Pompidou Paris, Mucem Marseille, Mamco Genève, Ars santa Monica Barcelone, The Land Foundation Chiangmai etc. Ces œuvres font partie de collections publiques Frac Pays de Loire - Frac Grand large Dunkerque - Frac paca – FMAC Paris etc. Alexandre Perigot a récemment réalisé des commandes publiques pour l’Université Phelma de Grenoble - MJ1 port de Marseille – Boulevard Eugénie Éboué Tell de Massy.

Jonathan Pêpe

Jonathan Pêpe a été formé à l’École Nationale Supérieure d’Art de Bourges puis au Fresnoy, Studio national des arts contemporains. Ses recherches plastiques en perpétuelle mutation peuvent se matérialiser sous la forme de dessins, de films, d’installations vidéo, interactives, numériques et robotiques. L’artiste produit des fictions en détournant des techniques contemporaines telles que la 3D ou encore la « soft-robotique », au travers d’œuvres telles qu’Exo-biote (2015) ou Haruspices (2019), qui mettent en scène des sculptures de silicone en mouvement, qui feignent de respirer. Certaines installations sont des mises en espace de vidéos pouvant être soit interactives, soit évolutives (Follow Path 2016, Stalagmèmes 2017, Involuntary Park 2019-2021). D’autres vidéos sont des films à voir en salle (Corps Creux 2014, Graveyard Connexion 2020, Haruspices (le film) 2020, Bassin d’attraction 2021, MAIN-STREAM-MEMORY, 2021). Au fil de son parcours, il a notamment exposé à Paris, Lille, Bruxelles, Madrid, Rome, Moscou, Budapest et Taïwan.

Bertrand Planes

Bertrand Planes est un ancien étudiant des Arts Décoratifs de Paris, du Camberwell College of Arts de Londres et des Beaux Arts de Grenoble. Il vit et travaille à Paris. Il est représenté par la New Galerie à Paris et la galerie Laurence Bernard à Genève. Bertrand Planes recycle la technologie, le numérique et les outils du quotidien afin de les mettre en scène détournés de leur fonction première. Il crée ainsi un monde parallèle avec ses propres lois emprunt de poésie. Dans ce versant critique de notre univers informatisé, qu'il dessine d'œuvre en œuvre il replace l’Homme au centre avec toutes ses imperfections, sa sensibilité et sa matière. Ancien codeur, depuis toujours fervent défenseur de l'optimisation et du recyclage, il définit sa production d'high-low tech.


Nicolas Verschaeve

Les prémices de la démarche de Nicolas Verschaeve se dessinent lors d’un projet de diplôme en 2017 à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris, en duo avec la designer textile Juliette Le Goff. Son travail témoigne depuis lors d’une attention sensible vis à vis de la matière, il se construit dans le dialogue et s’affirme au plus près des ressources et des lieux de production. Cette quête de proximité et d’échange vis à vis de ceux qui font et fabriquent, a donné lieu en 2017 à la création d’un atelier de design mobile. Il y développe une démarche de recherche qui tient à éprouver des formats de travail situés et qui porte une volonté claire : engager le projet par le faire et repenser les schémas convenus entre recherche, design et production. Les objets qui en émergent s’ouvrent à différentes échelles de diffusion et engagent des dialogues avec plusieurs institutions, galeries et éditeurs tels que le Cnap, les Ateliers Médicis, le CIAV de Meisenthal, la Fondation d’entreprise Hermès, La Villette, la Région Île de France, les Editions du côté ou encore la galerie It’s Great Design. L’intérêt que Nicolas Verschaeve porte envers une pratique contextualisée et consciente de son impact l’a mené à collaborer avec le Studio Formafantasma ainsi qu’avec l’équipe de Normal Studio. Ces expériences l’ont enrichi d’un équilibre qu’il tisse aujourd’hui au sein de son propre atelier, entre une justesse des formes et une pensée critique et engagée de la discipline.